Dieu Tlaloc.

Dieu Tlaloc.
Entrée du Musée d'antropologie.

lunes, 26 de septiembre de 2011

LA VILLE DE MEXICO 2 Elle est aussi bleu et verte.


La ville de Mexico est une cuvette entourée de collines, montagnes et volcans. Elle se trouve au milieu d’une chaine volcanique appelé Axe Neovolcanique, qui commence dans le Pacifique et qui termine dans le Golfe du Mexique. Les parties bases de la cuvette font 2240 msnm.
Les élévations qui délimitent la ville dans le nord et dans l’orient, ne surpassent pas le 3000 mètres, par contre, les élévations les plus importantes du pays appartiennent à l’Axe Neovolcanique. Il y a deux de ces volcans qui dominent le paysage de la ville, l’Iztaccihuatl (la femme endormie), qui fait 5,523 msnm et le Popocatepetl (la montagne qui fume), avec 5,500 msnm et a une distance de 55 km de la ville de Mexico. Le Popocatepetl a une activité constante, qui nous permet parfois de voir la fumée en train de sortir.

Volcan Popocatepetl, en train de fumer.



A cause de l’altitude de la ville et des montagnes qui l’entourent, une bonne partie de la végétation que nous pouvons apprécier appartienne à la famille des conifères.
A l’origine, une bonne partie de la ville était recouverte d’eau. Il y avait des lacs intérieurs d’eau douce, d’eau saumâtre et des marais. L’image nous montre les lacs qui existaient au XVIème siècle.

Ville de Mexico avant la conquête espagnole.
En ce moment, dans la partie entourée en vert et marqué avec une petite étoile, qui s’appelle « Tenochtitlan » habitaient les aztèques[i].
Les aztèques sont arrivées s’installer en 1325 dans un petit îlot. Ils ne disposaient pas de beaucoup d’espace pour la fondation d’une ville, pour cette raison ils commencent gagner de la place au lac, à travers la construction de petites îles artificielles appelez « chinampas ».
Dans les terres agricoles il faut attendre  l’eau de pluie, ou bien, créer des systèmes d’irrigation.
Avec les chinampas l’eau était assurée en permanence et elles ont été utilisées non pas seulement comme base pour construire des maisons, mais aussi, pour la production des aliments. Elles étaient disposées à côté de canaux navigués par des petites embarcations qui transportaient toute sorte de marchandises.
La vie en proximité d’un lac a beaucoup des avantages. A part les Aztèques il y a eu d’autres groupes qui se sont installés bien avant dans ce qu’on appelle actuellement la ville de Mexico. L’eau permet le développement de toutes les espèces vivantes, et les anciens mexicains ont su profiter de toute cette diversité.

Ville de Mexico Tenochtitlan.
A l’arrivée des espagnols dans la ville, au XVIème siècle, le lac avait déjà reçu une énorme quantité d’adaptations par rapport au petit îlot trouvé par les Aztèques, et il y avait moins de deux cents ans de distance. Dans cette courte période de temps, une ville très complexe s’était construite.
Il y avait des places cérémonielles, des écoles spécialisées, des bâtiments religieux et d’habitation, des énormes chaussées qui communiquaient avec la terre ferme, des séparations d’eau artificielles pour éviter mélange de l’eau douce et l’eau saumâtre.
C’est vraiment dommage que dans cette ancienne ville l’eau du lac a été totalement dessèche. Maintenant on peut trouver dans ce même espace le centre historique de la ville de Mexico. Heureusement, pour ceux qui veulent vivre l’expérience de cette vie lacustre, on peut encore visiter d’autres zones dans la ville même, qui conservent cette tradition.

Ville de Mexico actuellement.


Une des options les plus traditionnelles et qui appartienne aux sites patrimoine de l’humanité classés par l’UNESCO, depuis 1987, est le lac de Xochimilco. Il se trouve au sud, dans la ville même. Xochimilco conserve son nom en langue nahuatl (langue parlé par les aztèques), dont la traduction serait « l’endroit des plantations de fleurs », le nom d’origine est totalement actuel, parce que Xochimilco est l’endroit dans la ville dans lequel on produit la plupart de fleurs et de végétaux qu’on consomme dans différents marchés de Mexico. De la même manière que les anciens habitants de la ville de Mexico-Tenochtitlan voyageaient dans des barques à travers des canaux formés par les îles artificielles appelés « chinampas », chargés de marchandises, on voit les barques de Xochimilco transporter des locaux, des aliments, des fleurs et aussi des touristes soit mexicains, soit étrangers qui se promènent au son de la musique locale.
LES MARIACHIS.
Les barques touristiques décorées en couleurs très vifs, sont connues comme « trajineras ». On négocie la promenade par heure et on peut acheter, avec la barque en mouvement, des couvertures, des bijoux, des boissons, des aliments préparés ou bien, faire venir un groupe de musique qui peut vous accompagner pendant votre promenade, au son de vos morceaux favoris. Avant ou après les trajineras, il faut réserver un peu de temps pour les achats dans le marché artisanal et pour manger des tacos et des sucreries traditionnelles, qui sont vraiment délicieux !

Le type de visiteurs de Xochimilco change en fonction de l’heure et du jour de la semaine. Les touristes viennent normalement dans la journée pour profiter d’une promenade ensoleillée, les weekends c’est le moment des familles mexicaines et les soirs il y a des étudiants qui viennent faire la fête avec des amis.
Une autre visite obligée dans la ville est le Bois de Chapultepec, le bois urbain le plus grand de l’Amérique Latine, dans une extension de 686 hectares.
Parmi les points d’intérêt, dans le bois il y a des musées (d’art, d’histoire, de sciences naturelles, d’anthropologie, de technologie, etc.), un zoo, un jardin botanique, des zones sportives, des zones réservées aux enfants et aux personnes âgées, des sculptures, des fontaines, des restaurants, un château…et quatre lacs.

VUE AERIENNE DU CHATEAU ET DES LACS.


Les lacs de Chapultepec, à différence de ceux de Xochimilco, ont été construits par l’initiative du gouvernement à partir du XXème siècle. Les deux premiers entre 1903 et 1911 et les deux autres de 1960 à 1964. Dans un premier moment, l’eau arrivée dans les lacs de manière naturelle, maintenant, il est nécessaire de pomper l’eau pour les conserver. L’activité la plus populaire dans les lacs est de louer des petites embarcations pour ramer entre des canards et des cygnes, mais on peut faire d’autres activités plus raffinées, comme manger dans un des restaurants qui voient sur le lac ou assister aux saisons du ballet « Le lac des cygnes » de Tchaïkovski, qui se présentent tous les ans.

On a parlé de deux endroits vraiment remarquables, mais il ne faut pas croire qu’ils sont les seuls. Dans la ville il y a plein d’autres endroits verts et bleus d’une grande valeur écologique. La ville de Mexico, n’est pas grise, elle est pleine de couleurs.
Martha Cureño
cureno70@hotmail.com










[i] Je suis en train d’utiliser le mot « Aztèque », parce que c’est le plus connu, en réalité ce peuple s’appelle Mexica, et le nom Aztèque commence être employé pour faire allusion à la région de laquelle ils sortent, pour aller à la recherche d’une terre promise par le dieu Huitzilopochtli, sa divinité principale. Ils cherchaient un endroit dans lequel un aigle serait en train d’avaler un serpent sur un cactus. Ils ont trouvé la terre promise dans un petit ilot au milieu du lac de Texcoco et c’est dans cet endroit dans lequel ils commencent construire la ville qui va s’appeler à partir de son arrivée Mexico-Tenochtitlan.




domingo, 25 de septiembre de 2011

LA VILLE DE MEXICO 1


Qu’est-ce que vous imaginez quand quelqu’un vous parle de la  de la capitale du Mexique? Probablement : surpopulation, insécurité et pollution remplacent tous les autres mots possibles. C’est vrai qu’on est bien nombreux, qu’il y a des incidents comme dans toutes les villes du monde et c’est vrai aussi que les montagnes qui nous entourent ne permettent pas que les émissions des voitures et des usines sortent facilement. Cependant, il y a des choses que probablement vous ne connaissez pas.
La ville de Mexico possède des contrastes hallucinants. Sur le point de vu temporaire on possède des bâtiments qui datent de l’époque préhispanique et d’autres qui pourraient être compares aves le plus moderne de n’importe quelle grande ville, en passant par des quartiers coloniaux qui conservent le charme du bois, du fer forgé et des couleurs d’époque. L’écart entre les riches et les pauvres est aussi impressionnant, il faut le voir pour le croire. A l’intérieur de la ville il y a, du béton, des métaux, des pierres volcaniques, mais vous n’avez pas la moindre idée de la quantité de zones vertes et de lacs qu’on a dans les différents quartiers de la ville, et tout autour, le paysage formé par nos montagnes est d’une beauté majestueuse.
Mais le véritable point fort de cette ville contrastante est son esprit. Il nous entoure à travers les différentes idéologies, à travers des traditions qui sont venues de partout, dans toutes les époques et n’ont jamais voulu partir. Cet esprit nous parle à travers les pierres ; les pierres des bâtiments anciens et modernes, les mêmes pierres qu’ont été utilisées a plusieurs reprises par les indiens, par les espagnols et par le résultat de la combinaison des races qui conforme le Mexique actuel. Et ce même esprit écrit, dessine, chante, danse …dans les théâtres, dans les rues, dans le métro.

Martha Cureño
cureno70@hotmail.com

sábado, 24 de septiembre de 2011

CE QUOI LE MEXIQUE ?

Le Mexique est un pays fascinant. Il possède toute sorte de trésors, quelques-uns cachés et d’autres bien visibles mais difficiles à expliquer par fois.
La magie de notre pays vient sans aucun doute du mélange. A travers le temps on a eu des combinaisons ethniques et culturelles qui se sont développés dans des  environnements divers.
Nous ne sommes pas seulement des indiens ou des espagnols. Dans notre territoire on a reçue toute sorte de nationalités : des africains, des asiatiques, des européens, etc.
 Les traditions culturelles qui arrivent à se fondre ne viennent pas de deux sources uniques comme on pourrait imaginer. Les traditions qui se sont développées avant l’arrivée de la conquête espagnole étaient d’une complexité et d’une diversité étonnante.
De l’autre côté, l’héritage européen qui nous est venu à travers l’Espagne était enrichi énormément par la tradition culturelle du monde arabe qui, grâce à sa vocation de commerçants, avait pu garder des traditions venues de partout, quelques-unes oubliés déjà en Europe et d’autres complètements inconnues dans ce continent.   
La conquête espagnole termine avec une période d’isolement qui avait commencé il y a dix mil ans, au moment que la dernière glaciation nous avait laissé complétement séparés des autres continents. Bien que dans le nord il y a des vestiges des visiteurs nordiques, on ne peut pas comparer les conséquences de ces contacts  avec l’échange transformateur qui se déclenche à partir du XVIème siècle. Et à partir de ce moment, les variantes ne cessent pas de s’incorporer.
Le XVIème siècle ouvre deux portes principales d’échange. Celle de l’Europe, qu’on a déjà mentionnée et celle de l’Asie. Pendant trois siècles, notre pays était le point intermédiaire d’une route de commerce de première importance entre l’Europe et l’Asie. Des produits et des animaux inconnus dans notre continent commencent être de plus en plus fréquents, on peut donner une liste interminable d’exemples parmi lesquels on peut mentionner le blé, le riz, la canne à sucre, les ananas, l’huile d’olive, la cannelle, les chiens, les chats, les porcs, les vaches, la soie, etc. En même temps, des produits originaires de notre continent se distribuent partout dans le monde. Quelques exemples sont : les tomates, les pommes de terre, les haricots, les piments, les avocats, les dindes, la vanille, le maïs, le cacao, les différents types d’agaves et de cactées, etc.
Pendant beaucoup d’années, notre modèle à suivre nous est venu de l’Europe. On prenait des éléments venus de ces terres éloignées et on les assimilait pour les récréer à partir de notre essence métisse.
En même temps, dans un territoire plus au nord, une autre culture était en train de se développer.  Pendant des années son influence n’a pas était aussi puissante que celle qu’on recevait de l’autre côté de l’océan. Aujourd´hui les Etats Unis d’Amérique sont d’un coté une nouvelle source d’influences et de l’autre, une zone qui reçoit toutes nos traditions a traves les millions d’immigrants mexicains qui s’y sont installées.
Un autre élément à prendre en considération est, sans doute, l’environnement. Nous avons des sommets recouverts de neige en permanence, mais aussi des bois de conifères, des forêts tropicales, des forêts basses, des plages, des desserts, des rivières, des lacs, des cenotes…il y a de tout.  Notre pays est parmi les 12 les plus diverses du monde, dans lequel habitent du 60 au 70 pourcent de la biodiversité totale de la planète.
On est là. On vous attend. Venez faire la découverte de notre pays à travers notre site ou, encore mieux. Venez nous visiter sur place. Découvrez l’âme du Mexique et gardez-la, á jamais dans votre cœur.
Martha Cureño.
cureno70@hotmail.com