Dieu Tlaloc.

Dieu Tlaloc.
Entrée du Musée d'antropologie.

jueves, 6 de octubre de 2011

LE GUIDE DE TOURISTES.

J’ai commencé travailler dans le tourisme par hasard. Je ne connaissais même  pas le métier de guide. Et dès que je l’ai connu, je n’ai plus voulu le laisser. Il y a déjà une vingtaine d’années que j’ai fait mon premier service et depuis ce moment, je  me suis rendu compte qu’il y avait trop de choses à apprendre…et que je n’allais jamais tout savoir.  C’est précisément cet aspect qui fait que mon travail soit passionnant.
Il y a différents types de guides.
On peut trouver les accompagnateurs. Ils font parfois, une partie des fonctions des guides de circuit, c’est-à-dire, des fonctions pratiques (voir que les valises soient prêtes,  que toutes les personnes soient au bus…), ils servent de point de cohésion quand ils connaissent déjà le groupe et aussi, ils servent de lient entre l’entreprise qui a organisé le voyage et les agences locales. Dans la plupart des cas, ils sont tellement stresses, qu’à la place de faire que tout marche bien, ils passent la plupart du temps à demander l’attention du guide qui doit leur expliquer avec le moindre détail, chaque moment de la journée. En plus, ils vont chercher dans leurs guides s’il n’y a pas des choses qu’on peut rajouter, sans avoir la moindre idée des distances et de l’importance de ces autres visites. S’il vous plaît, si un jour vous voyagez en tant qu’accompagnateur, laissez-vous guider, profitez de votre voyage et s’il le faut, aidez dans les urgences.
On a aussi les traducteurs. Il y a des pays qui ont commencé voyager récemment, a un rythme surprenant. Il n’y a pas assez de guides qui parlent toutes les langues qu’il faut maîtriser actuellement. Dans ce cas, les agences de ces pays, envoient quelqu’un qui parle anglais ou la langue du pays à visiter. Ces traducteurs vont partout dans le monde et c’est très difficile qu’ils arrivent a bien connaître une seule destination. Quelques-uns, reviennent plusieurs fois faire le même circuit et ils commencent être de plus en plus à l’aise dans les explications. Dans ce point-là, il faut décider. Soit, ils continuent traduire ce que le guide local explique et dans ce cas las, les explications deviennent longues et difficiles, parce qu’il faut attendre le temps que l’information passe d’une langue à l’autre, soit, il fait lui-même les explications, avec ce qu’il a appris dans les voyages précédents, ce qui permet de faire que les visites soient plus dynamiques. C’est vrai qu’il y a des traducteurs qui se sont mis à étudier beaucoup et qui font un excellent travail, mais d’une part, ils sont la minorité et d’autre part, il y a un côté culturel qu’on ne peut pas assimiler si on ne vit pas dans le pays et que parfois, même les étrangers qui se sont installés depuis des années dans un pays, ne vont jamais être capables de posséder.  Cet aspect culturel, sera plus difficile à saisir si la culture de laquelle on s’approche est très éloignée de l’autre.  
Il y a aussi les guides certifiés. Pour être officiellement « un guide », comme il faut, il est nécessaire, tout d’abord, de parler une langue étrangère,  de passer une formation dans une école autorisée par le Ministère de Tourisme, de faire des courses de premiers secours et de passer des examens. Après, il faut renouveler la carte de guide tous les quatre ans.
Il y a aussi plusieurs types de guides certifiés.
Vous pouvez trouver, par exemple, les guides qui restent en permanence dans un seul site archéologique ou musée. Ils parlent souvent plusieurs langues et ils sont à l’attente de groupes ou des individuels qui viennent sans guide ou avec des traducteurs ou des accompagnateurs. Les seules personnes autorisées pour faire des visites guidées dans des bâtiments historiques, musées et sites archéologiques, sont les guides certifiés et il y a des révisions constantes de la part des inspecteurs qui surveillent que les cartes soient actualisées.
Il y a des guides qui font des visites qui durent une seule journée. On part en voiture ou en bus, faire une excursion et on revient dormir dans la même ville dans laquelle on est installé. C’est le cas des visiteurs qui restent dans des stations balnéaires, mais qui veulent connaitre dans le même voyage un peu du pays. C’est aussi le cas des personnes qui ne veulent pas faire des longs parcours en bus, qui prennent des vols entre différents points et qui font des visites sans changer de ville un ou plusieurs jours, avant de continuer au point suivant.
Il y a aussi, les guides spécialisés dans différentes activités comme la spéléologie, la plongée, etc.
Et, finalement,  il y a les guides de circuit qui restent avec un groupe plusieurs jours, dans toutes les activités, repas, visites, etc. C’est ce que j’ai fait la plupart de ma vie, bien que souvent je fais aussi des visites d’un seul site ou d’une seule journée.
Pour être guide (et surtout si on fait des circuits), il faut savoir un peu de tout. De géographie, d’histoire, d’astronomie, de cuisine, de traditions populaires, d’architecture, d’agriculture, de mathématiques, de littérature, de peinture, de musique…il faut voir la manière de communiquer tout cela à un public hétérogène, et il ne faut pas oublier tous les aspects pratiques de la conduction d’un groupe. Il y a des horaires à respecter, des imprévus à résoudre (de santé, de circulation, des problèmes mécaniques,  des conditions climatiques…) et des personnes avec des caractères différents qui voyagent ensemble pendant plusieurs jours.  Mon métier c’est tout un défi !
Si vous partez en voyage, prenez un guide. Je sais bien que parfois on préfère « être plus libre », que c’est une manière de dire qu’on veut économiser l’argent qu’il faut payer pour le service du guide, mais je vous assure que ce que votre guide va vous apporter va faire que votre voyage s’enrichit d’une manière extraordinaire. Vous pouvez essayer d’étudier, vous pouvez vous acheter tous les livres de voyage disponibles ou bien, en arrivant sur place, louer des écouteurs pour les visites et votre visite ne sera jamais pareille.
Il n’est même pas nécessaire de voyager en groupe, de faire un circuit ou de dépenser une fortune. Vous pouvez dormir dans des hôtels de luxe ou dans un hamac au milieu de la forêt. Vous pouvez voyager en avion, limousine, en bus, en camion ou à pied…mais un guide (un bon), va vous donner toute son expérience, il va vous apporter des conseils dans toutes les domaines, il va vous faire découvrir des choses que vos voyages antérieurs vous empêchent de voir, et il va vous faire aimer le pays que vous êtes en train de découvrir, parce que pour être un bon guide, il faut être amoureux du pays et être capable de transmettre ce sentiment.



martes, 4 de octubre de 2011

LA NOUVELLE ESPAGNE. LE COMMERCE

Le XVIème siècle ouvre la porte à la mondialisation. Les terres éloignées sont découvertes, parcourues, reconnues et finalement, conquises. L’Europe commence une expansion de colonisation dans différentes directions. Il fallait contrôler le plus de territoires que possible, parce qu’ils allaient apporter des richesses extraordinaires aux métropoles.
Plusieurs pays vont essayer de garder une partie du vaste et nouveau continent qui venait d’être découvert, mais c’est l’Espagne qui arrive à s’approprier de l’extension la plus importante. Dans l’Amérique du Sud il y avait trois vice-royaumes dans le XVIIIème siècle : « Nueva Granada », « Peru » et « Rio de la Plata ». Dans l’Amérique centrale et l’Amérique du Nord il y avait « La Nueva España ».

La Nouvelle Espagne reste, pendant toute la période coloniale, au milieu d’une route commerciale qui communiquait l’Europe et l’Asie. La porte d’entrée du côté européen était le port de Veracruz, dans le Golfe du Mexique. A travers ce port sont arrivées toutes les influences et marchandises qui venaient de l’Espagne : la langue, la religion, des produits végétaux, plein d’animaux, le vin, l’huile d’olive et aussi de maladies et guerres de conquête. Dans la route qui communiquait le port de Veracruz et la ville de Mexico, il y avait des villes qui vont se développer grâce au passage quotidien de voyageurs qui voulaient accéder à la capitale, les plus importantes sont la ville de Xalapa et la ville de Puebla. La route pour accéder en Asie, continuait encore plus loin, jusqu’au Pacifique, dans le port d’Acapulco, qui était abandonné la plupart de l’année, mais qui se réveillait plein d’odeurs, de bruits et de couleurs, à l’arrivée des embarcations qui apportait les merveilles de l’autre côté de l’océan.
Pour le départ, les bateaux prenaient le courant équatorien qui les conduisait directement aux îles Mariannes et à Guam, dans lesquelles il y avait des provisions et de l’eau, pour continuer le voyage jusqu’à Philippines. Le retour se faisait plus au nord, depuis les côtes proches au Japon, en direction des côtes californiennes des quelles, les bateaux descendaient une autre fois à Acapulco. Le trajet pouvait durer entre quatre et huit mois. La traversé pour communiquer les deux continents ne manquait pas de danger, il y avait des pirates anglais, hollandais et français qui voulaient rester avec les marchandises, les maladies provoqués pour des carences alimentaires comme l’scorbut n’étaient pas dédaignables et les dangers de la mer, qui provoquaient des naufrages, étaient toujours présents.

La liste de marchandises qui s’échangeaient était énorme. De la Nouvelle Espagne sortaient l’argent, la cochenille, des grains, des tubercules, du cacao, des raisins et des figues, en plus que les marchandises qui venaient directement de l’Espagne. De Manille, sortaient des marchandises venues de différentes régions asiatiques. Il y avait des tissus (en coton, en soie…), des tapis, des éventails, des meubles, des porcelaines, des articles en ivoire, du jade, de l’ambre, des pierres précieuses, du bois, du nacre et bien sûr, des épices.
Les marchandises qui venaient des trois continents étaient vendues dans différents marchés de la route commerciale, jusqu’à ce que cet échange s’arrête dans le XIXème siècle.
Les influences de cet échange sont toujours présentes dans notre vie quotidienne, peu importe nos origines, on emploie tous les jours des mots, des traditions, des ingrédients, et des matières primaires qui vont commencer être connus, appréciés et conservés à partir du moment que tous les continents commencent avoir des contacts fréquents.

VISITES A FAIRE

Musée du Rempart de San Diego à Acapulco. Le gouvernement colonial a fait construire un rempart pour la protection du port d’Acapulco de l’attaque des pirates, dans ce bâtiment a été installée une collection très intéressante à propos du commerce, de l’échange de marchandises et des attaques pirates. Si vous allez à Acapulco, ne laissez pas passer l’opportunité de faire cette visite. http://www.fuertedesandiego.inah.gob.mx/
Musée National de la Vice-royauté. Dans un bâtiment baroque superbe, on peut trouver une collection historique magnifique, de l’époque coloniale, il y a des peintures, des sculptures et une collection d’images religieuses d’ivoire avec des traits complètement asiatiques. Vous pouvez faire une visite virtuelle sur le site du musée.  http://www.virreinato.inah.gob.mx/
BIBLIOGRAPHIE ET SOURCES ELECTRONIQUES.
• RUEDA Smithers, Salvador. « La Nao de la China Riqueza a Contracorriente », dans Arqueología Mexicana 33.

Martha Cureño
cureno70@hotmail.com

sábado, 1 de octubre de 2011

LE METRO A MEXICO


La meilleure manière d’aller d’un point à l’autre de la ville est sans doute le métro. Les avantages sont qu’il est très rapide, très propre, le réseau couvre toute la ville et le prix du voyage est de seulement trois pesos (l’équivalent de .20 de Euro) !
Bien sûr, il y a aussi quelques inconvénients. Si vous pouvez, évitez de voyager entre 5h00 et 10h00 ainsi que de 18h00 à 21h00…il y a un monde fou ! Ce sont les heures de pointe, à ce moment-là, une partie du métro est réservé uniquement pour les femmes et les enfants. Il faut juste savoir que le métro transporte 4,2 millions de passagers par jour. Les week-ends il y a moins de monde que voyage et les dimanches il est même possible de voyager avec des vélos.


Le métro c’est un monde à part. On peut tout trouver là-dedans. Il y a des musiciens, des clowns, des vendeurs qui proposent toute sorte de marchandises, mais les plus fréquentes sont les bonbons, les copies de CD et les livres.
Pendant le voyage, on peut aussi prendre un moment pour la culture. Dans les stations et dans les correspondances, il y a des peintures murales extraordinaires, des expositions temporaires ou permanentes qui abordent différentes sujets, comme par exemple, un tunnel dédié à la science (M  La Raza), une collection de copies de peintures et de sculptures préhispaniques (M Bella Artes), une exposition à propos des différents métros dans le monde ( M Auditorio), des maquettes qui présentent la ville de Mexico dans les différentes époques (M Zocalo), un bâtiment aztèque trouvé pendant la construction de la station Pino Suarez et une succession interminable de maisons d’édition qui sont installées entre la station Zocalo et Pino Suarez qui vous proposent tous les livres que vous pouvez imaginer.

Quelques visites intéressantes à faire, de facile accès en métro sont :
La Zona Rosa et l’Avenue des Insurgées. C’est un quartier plein de restaurants et boutiques, avec des terrasses et des rues piétonnes (M Insurgentes).
Le Centre Historique. Un des endroits dans lesquels vous allez trouver plus des choses à visiter c’est sans doute le cœur de la ville. Ici vous pouvez trouver : Le Palais des Beaux-Arts, La Tour Latino-américaine, Le Musée Franz Mayer, Le Palais des carreaux de faïence, La Poste, Le Musée Nationale d’Art, La Cathédrale,  Le Palais National, Le Temple Majeur, entre une liste énorme d’autres visites à faire (M Zocalo, Bellas Artes)
Le Musée Nationale d’Anthropologie, l’Auditorium et le Bois de Chapultepec. Une autre zone pleine de choses à découvrir.  On ne peut pas laisser la ville sans avoir dédié au moins une demie journée a la visite du Musée d’Anthropologie, a côté, il y a aussi le Zoo, le Musée d’Art Moderne, le Château de Chapultepec et plein d’autres musées et expositions extérieures.

Martha Cureño
cureno70@hotmail.com