Dieu Tlaloc.

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Entrée du Musée d'antropologie.

martes, 4 de octubre de 2011

LA NOUVELLE ESPAGNE. LE COMMERCE

Le XVIème siècle ouvre la porte à la mondialisation. Les terres éloignées sont découvertes, parcourues, reconnues et finalement, conquises. L’Europe commence une expansion de colonisation dans différentes directions. Il fallait contrôler le plus de territoires que possible, parce qu’ils allaient apporter des richesses extraordinaires aux métropoles.
Plusieurs pays vont essayer de garder une partie du vaste et nouveau continent qui venait d’être découvert, mais c’est l’Espagne qui arrive à s’approprier de l’extension la plus importante. Dans l’Amérique du Sud il y avait trois vice-royaumes dans le XVIIIème siècle : « Nueva Granada », « Peru » et « Rio de la Plata ». Dans l’Amérique centrale et l’Amérique du Nord il y avait « La Nueva España ».

La Nouvelle Espagne reste, pendant toute la période coloniale, au milieu d’une route commerciale qui communiquait l’Europe et l’Asie. La porte d’entrée du côté européen était le port de Veracruz, dans le Golfe du Mexique. A travers ce port sont arrivées toutes les influences et marchandises qui venaient de l’Espagne : la langue, la religion, des produits végétaux, plein d’animaux, le vin, l’huile d’olive et aussi de maladies et guerres de conquête. Dans la route qui communiquait le port de Veracruz et la ville de Mexico, il y avait des villes qui vont se développer grâce au passage quotidien de voyageurs qui voulaient accéder à la capitale, les plus importantes sont la ville de Xalapa et la ville de Puebla. La route pour accéder en Asie, continuait encore plus loin, jusqu’au Pacifique, dans le port d’Acapulco, qui était abandonné la plupart de l’année, mais qui se réveillait plein d’odeurs, de bruits et de couleurs, à l’arrivée des embarcations qui apportait les merveilles de l’autre côté de l’océan.
Pour le départ, les bateaux prenaient le courant équatorien qui les conduisait directement aux îles Mariannes et à Guam, dans lesquelles il y avait des provisions et de l’eau, pour continuer le voyage jusqu’à Philippines. Le retour se faisait plus au nord, depuis les côtes proches au Japon, en direction des côtes californiennes des quelles, les bateaux descendaient une autre fois à Acapulco. Le trajet pouvait durer entre quatre et huit mois. La traversé pour communiquer les deux continents ne manquait pas de danger, il y avait des pirates anglais, hollandais et français qui voulaient rester avec les marchandises, les maladies provoqués pour des carences alimentaires comme l’scorbut n’étaient pas dédaignables et les dangers de la mer, qui provoquaient des naufrages, étaient toujours présents.

La liste de marchandises qui s’échangeaient était énorme. De la Nouvelle Espagne sortaient l’argent, la cochenille, des grains, des tubercules, du cacao, des raisins et des figues, en plus que les marchandises qui venaient directement de l’Espagne. De Manille, sortaient des marchandises venues de différentes régions asiatiques. Il y avait des tissus (en coton, en soie…), des tapis, des éventails, des meubles, des porcelaines, des articles en ivoire, du jade, de l’ambre, des pierres précieuses, du bois, du nacre et bien sûr, des épices.
Les marchandises qui venaient des trois continents étaient vendues dans différents marchés de la route commerciale, jusqu’à ce que cet échange s’arrête dans le XIXème siècle.
Les influences de cet échange sont toujours présentes dans notre vie quotidienne, peu importe nos origines, on emploie tous les jours des mots, des traditions, des ingrédients, et des matières primaires qui vont commencer être connus, appréciés et conservés à partir du moment que tous les continents commencent avoir des contacts fréquents.

VISITES A FAIRE

Musée du Rempart de San Diego à Acapulco. Le gouvernement colonial a fait construire un rempart pour la protection du port d’Acapulco de l’attaque des pirates, dans ce bâtiment a été installée une collection très intéressante à propos du commerce, de l’échange de marchandises et des attaques pirates. Si vous allez à Acapulco, ne laissez pas passer l’opportunité de faire cette visite. http://www.fuertedesandiego.inah.gob.mx/
Musée National de la Vice-royauté. Dans un bâtiment baroque superbe, on peut trouver une collection historique magnifique, de l’époque coloniale, il y a des peintures, des sculptures et une collection d’images religieuses d’ivoire avec des traits complètement asiatiques. Vous pouvez faire une visite virtuelle sur le site du musée.  http://www.virreinato.inah.gob.mx/
BIBLIOGRAPHIE ET SOURCES ELECTRONIQUES.
• RUEDA Smithers, Salvador. « La Nao de la China Riqueza a Contracorriente », dans Arqueología Mexicana 33.

Martha Cureño
cureno70@hotmail.com

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