J’ai commencé travailler dans le tourisme par hasard. Je ne connaissais même pas le métier de guide. Et dès que je l’ai connu, je n’ai plus voulu le laisser. Il y a déjà une vingtaine d’années que j’ai fait mon premier service et depuis ce moment, je me suis rendu compte qu’il y avait trop de choses à apprendre…et que je n’allais jamais tout savoir. C’est précisément cet aspect qui fait que mon travail soit passionnant.
On peut trouver les accompagnateurs. Ils font parfois, une partie des fonctions des guides de circuit, c’est-à-dire, des fonctions pratiques (voir que les valises soient prêtes, que toutes les personnes soient au bus…), ils servent de point de cohésion quand ils connaissent déjà le groupe et aussi, ils servent de lient entre l’entreprise qui a organisé le voyage et les agences locales. Dans la plupart des cas, ils sont tellement stresses, qu’à la place de faire que tout marche bien, ils passent la plupart du temps à demander l’attention du guide qui doit leur expliquer avec le moindre détail, chaque moment de la journée. En plus, ils vont chercher dans leurs guides s’il n’y a pas des choses qu’on peut rajouter, sans avoir la moindre idée des distances et de l’importance de ces autres visites. S’il vous plaît, si un jour vous voyagez en tant qu’accompagnateur, laissez-vous guider, profitez de votre voyage et s’il le faut, aidez dans les urgences.
On a aussi les traducteurs. Il y a des pays qui ont commencé voyager récemment, a un rythme surprenant. Il n’y a pas assez de guides qui parlent toutes les langues qu’il faut maîtriser actuellement. Dans ce cas, les agences de ces pays, envoient quelqu’un qui parle anglais ou la langue du pays à visiter. Ces traducteurs vont partout dans le monde et c’est très difficile qu’ils arrivent a bien connaître une seule destination. Quelques-uns, reviennent plusieurs fois faire le même circuit et ils commencent être de plus en plus à l’aise dans les explications. Dans ce point-là, il faut décider. Soit, ils continuent traduire ce que le guide local explique et dans ce cas las, les explications deviennent longues et difficiles, parce qu’il faut attendre le temps que l’information passe d’une langue à l’autre, soit, il fait lui-même les explications, avec ce qu’il a appris dans les voyages précédents, ce qui permet de faire que les visites soient plus dynamiques. C’est vrai qu’il y a des traducteurs qui se sont mis à étudier beaucoup et qui font un excellent travail, mais d’une part, ils sont la minorité et d’autre part, il y a un côté culturel qu’on ne peut pas assimiler si on ne vit pas dans le pays et que parfois, même les étrangers qui se sont installés depuis des années dans un pays, ne vont jamais être capables de posséder. Cet aspect culturel, sera plus difficile à saisir si la culture de laquelle on s’approche est très éloignée de l’autre.
Il y a aussi les guides certifiés. Pour être officiellement « un guide », comme il faut, il est nécessaire, tout d’abord, de parler une langue étrangère, de passer une formation dans une école autorisée par le Ministère de Tourisme, de faire des courses de premiers secours et de passer des examens. Après, il faut renouveler la carte de guide tous les quatre ans.
Il y a aussi plusieurs types de guides certifiés.
Vous pouvez trouver, par exemple, les guides qui restent en permanence dans un seul site archéologique ou musée. Ils parlent souvent plusieurs langues et ils sont à l’attente de groupes ou des individuels qui viennent sans guide ou avec des traducteurs ou des accompagnateurs. Les seules personnes autorisées pour faire des visites guidées dans des bâtiments historiques, musées et sites archéologiques, sont les guides certifiés et il y a des révisions constantes de la part des inspecteurs qui surveillent que les cartes soient actualisées.
Il y a des guides qui font des visites qui durent une seule journée. On part en voiture ou en bus, faire une excursion et on revient dormir dans la même ville dans laquelle on est installé. C’est le cas des visiteurs qui restent dans des stations balnéaires, mais qui veulent connaitre dans le même voyage un peu du pays. C’est aussi le cas des personnes qui ne veulent pas faire des longs parcours en bus, qui prennent des vols entre différents points et qui font des visites sans changer de ville un ou plusieurs jours, avant de continuer au point suivant.
Il y a aussi, les guides spécialisés dans différentes activités comme la spéléologie, la plongée, etc.
Et, finalement, il y a les guides de circuit qui restent avec un groupe plusieurs jours, dans toutes les activités, repas, visites, etc. C’est ce que j’ai fait la plupart de ma vie, bien que souvent je fais aussi des visites d’un seul site ou d’une seule journée.

Si vous partez en voyage, prenez un guide. Je sais bien que parfois on préfère « être plus libre », que c’est une manière de dire qu’on veut économiser l’argent qu’il faut payer pour le service du guide, mais je vous assure que ce que votre guide va vous apporter va faire que votre voyage s’enrichit d’une manière extraordinaire. Vous pouvez essayer d’étudier, vous pouvez vous acheter tous les livres de voyage disponibles ou bien, en arrivant sur place, louer des écouteurs pour les visites et votre visite ne sera jamais pareille.
