Dieu Tlaloc.

Dieu Tlaloc.
Entrée du Musée d'antropologie.

jueves, 6 de octubre de 2011

LE GUIDE DE TOURISTES.

J’ai commencé travailler dans le tourisme par hasard. Je ne connaissais même  pas le métier de guide. Et dès que je l’ai connu, je n’ai plus voulu le laisser. Il y a déjà une vingtaine d’années que j’ai fait mon premier service et depuis ce moment, je  me suis rendu compte qu’il y avait trop de choses à apprendre…et que je n’allais jamais tout savoir.  C’est précisément cet aspect qui fait que mon travail soit passionnant.
Il y a différents types de guides.
On peut trouver les accompagnateurs. Ils font parfois, une partie des fonctions des guides de circuit, c’est-à-dire, des fonctions pratiques (voir que les valises soient prêtes,  que toutes les personnes soient au bus…), ils servent de point de cohésion quand ils connaissent déjà le groupe et aussi, ils servent de lient entre l’entreprise qui a organisé le voyage et les agences locales. Dans la plupart des cas, ils sont tellement stresses, qu’à la place de faire que tout marche bien, ils passent la plupart du temps à demander l’attention du guide qui doit leur expliquer avec le moindre détail, chaque moment de la journée. En plus, ils vont chercher dans leurs guides s’il n’y a pas des choses qu’on peut rajouter, sans avoir la moindre idée des distances et de l’importance de ces autres visites. S’il vous plaît, si un jour vous voyagez en tant qu’accompagnateur, laissez-vous guider, profitez de votre voyage et s’il le faut, aidez dans les urgences.
On a aussi les traducteurs. Il y a des pays qui ont commencé voyager récemment, a un rythme surprenant. Il n’y a pas assez de guides qui parlent toutes les langues qu’il faut maîtriser actuellement. Dans ce cas, les agences de ces pays, envoient quelqu’un qui parle anglais ou la langue du pays à visiter. Ces traducteurs vont partout dans le monde et c’est très difficile qu’ils arrivent a bien connaître une seule destination. Quelques-uns, reviennent plusieurs fois faire le même circuit et ils commencent être de plus en plus à l’aise dans les explications. Dans ce point-là, il faut décider. Soit, ils continuent traduire ce que le guide local explique et dans ce cas las, les explications deviennent longues et difficiles, parce qu’il faut attendre le temps que l’information passe d’une langue à l’autre, soit, il fait lui-même les explications, avec ce qu’il a appris dans les voyages précédents, ce qui permet de faire que les visites soient plus dynamiques. C’est vrai qu’il y a des traducteurs qui se sont mis à étudier beaucoup et qui font un excellent travail, mais d’une part, ils sont la minorité et d’autre part, il y a un côté culturel qu’on ne peut pas assimiler si on ne vit pas dans le pays et que parfois, même les étrangers qui se sont installés depuis des années dans un pays, ne vont jamais être capables de posséder.  Cet aspect culturel, sera plus difficile à saisir si la culture de laquelle on s’approche est très éloignée de l’autre.  
Il y a aussi les guides certifiés. Pour être officiellement « un guide », comme il faut, il est nécessaire, tout d’abord, de parler une langue étrangère,  de passer une formation dans une école autorisée par le Ministère de Tourisme, de faire des courses de premiers secours et de passer des examens. Après, il faut renouveler la carte de guide tous les quatre ans.
Il y a aussi plusieurs types de guides certifiés.
Vous pouvez trouver, par exemple, les guides qui restent en permanence dans un seul site archéologique ou musée. Ils parlent souvent plusieurs langues et ils sont à l’attente de groupes ou des individuels qui viennent sans guide ou avec des traducteurs ou des accompagnateurs. Les seules personnes autorisées pour faire des visites guidées dans des bâtiments historiques, musées et sites archéologiques, sont les guides certifiés et il y a des révisions constantes de la part des inspecteurs qui surveillent que les cartes soient actualisées.
Il y a des guides qui font des visites qui durent une seule journée. On part en voiture ou en bus, faire une excursion et on revient dormir dans la même ville dans laquelle on est installé. C’est le cas des visiteurs qui restent dans des stations balnéaires, mais qui veulent connaitre dans le même voyage un peu du pays. C’est aussi le cas des personnes qui ne veulent pas faire des longs parcours en bus, qui prennent des vols entre différents points et qui font des visites sans changer de ville un ou plusieurs jours, avant de continuer au point suivant.
Il y a aussi, les guides spécialisés dans différentes activités comme la spéléologie, la plongée, etc.
Et, finalement,  il y a les guides de circuit qui restent avec un groupe plusieurs jours, dans toutes les activités, repas, visites, etc. C’est ce que j’ai fait la plupart de ma vie, bien que souvent je fais aussi des visites d’un seul site ou d’une seule journée.
Pour être guide (et surtout si on fait des circuits), il faut savoir un peu de tout. De géographie, d’histoire, d’astronomie, de cuisine, de traditions populaires, d’architecture, d’agriculture, de mathématiques, de littérature, de peinture, de musique…il faut voir la manière de communiquer tout cela à un public hétérogène, et il ne faut pas oublier tous les aspects pratiques de la conduction d’un groupe. Il y a des horaires à respecter, des imprévus à résoudre (de santé, de circulation, des problèmes mécaniques,  des conditions climatiques…) et des personnes avec des caractères différents qui voyagent ensemble pendant plusieurs jours.  Mon métier c’est tout un défi !
Si vous partez en voyage, prenez un guide. Je sais bien que parfois on préfère « être plus libre », que c’est une manière de dire qu’on veut économiser l’argent qu’il faut payer pour le service du guide, mais je vous assure que ce que votre guide va vous apporter va faire que votre voyage s’enrichit d’une manière extraordinaire. Vous pouvez essayer d’étudier, vous pouvez vous acheter tous les livres de voyage disponibles ou bien, en arrivant sur place, louer des écouteurs pour les visites et votre visite ne sera jamais pareille.
Il n’est même pas nécessaire de voyager en groupe, de faire un circuit ou de dépenser une fortune. Vous pouvez dormir dans des hôtels de luxe ou dans un hamac au milieu de la forêt. Vous pouvez voyager en avion, limousine, en bus, en camion ou à pied…mais un guide (un bon), va vous donner toute son expérience, il va vous apporter des conseils dans toutes les domaines, il va vous faire découvrir des choses que vos voyages antérieurs vous empêchent de voir, et il va vous faire aimer le pays que vous êtes en train de découvrir, parce que pour être un bon guide, il faut être amoureux du pays et être capable de transmettre ce sentiment.



martes, 4 de octubre de 2011

LA NOUVELLE ESPAGNE. LE COMMERCE

Le XVIème siècle ouvre la porte à la mondialisation. Les terres éloignées sont découvertes, parcourues, reconnues et finalement, conquises. L’Europe commence une expansion de colonisation dans différentes directions. Il fallait contrôler le plus de territoires que possible, parce qu’ils allaient apporter des richesses extraordinaires aux métropoles.
Plusieurs pays vont essayer de garder une partie du vaste et nouveau continent qui venait d’être découvert, mais c’est l’Espagne qui arrive à s’approprier de l’extension la plus importante. Dans l’Amérique du Sud il y avait trois vice-royaumes dans le XVIIIème siècle : « Nueva Granada », « Peru » et « Rio de la Plata ». Dans l’Amérique centrale et l’Amérique du Nord il y avait « La Nueva España ».

La Nouvelle Espagne reste, pendant toute la période coloniale, au milieu d’une route commerciale qui communiquait l’Europe et l’Asie. La porte d’entrée du côté européen était le port de Veracruz, dans le Golfe du Mexique. A travers ce port sont arrivées toutes les influences et marchandises qui venaient de l’Espagne : la langue, la religion, des produits végétaux, plein d’animaux, le vin, l’huile d’olive et aussi de maladies et guerres de conquête. Dans la route qui communiquait le port de Veracruz et la ville de Mexico, il y avait des villes qui vont se développer grâce au passage quotidien de voyageurs qui voulaient accéder à la capitale, les plus importantes sont la ville de Xalapa et la ville de Puebla. La route pour accéder en Asie, continuait encore plus loin, jusqu’au Pacifique, dans le port d’Acapulco, qui était abandonné la plupart de l’année, mais qui se réveillait plein d’odeurs, de bruits et de couleurs, à l’arrivée des embarcations qui apportait les merveilles de l’autre côté de l’océan.
Pour le départ, les bateaux prenaient le courant équatorien qui les conduisait directement aux îles Mariannes et à Guam, dans lesquelles il y avait des provisions et de l’eau, pour continuer le voyage jusqu’à Philippines. Le retour se faisait plus au nord, depuis les côtes proches au Japon, en direction des côtes californiennes des quelles, les bateaux descendaient une autre fois à Acapulco. Le trajet pouvait durer entre quatre et huit mois. La traversé pour communiquer les deux continents ne manquait pas de danger, il y avait des pirates anglais, hollandais et français qui voulaient rester avec les marchandises, les maladies provoqués pour des carences alimentaires comme l’scorbut n’étaient pas dédaignables et les dangers de la mer, qui provoquaient des naufrages, étaient toujours présents.

La liste de marchandises qui s’échangeaient était énorme. De la Nouvelle Espagne sortaient l’argent, la cochenille, des grains, des tubercules, du cacao, des raisins et des figues, en plus que les marchandises qui venaient directement de l’Espagne. De Manille, sortaient des marchandises venues de différentes régions asiatiques. Il y avait des tissus (en coton, en soie…), des tapis, des éventails, des meubles, des porcelaines, des articles en ivoire, du jade, de l’ambre, des pierres précieuses, du bois, du nacre et bien sûr, des épices.
Les marchandises qui venaient des trois continents étaient vendues dans différents marchés de la route commerciale, jusqu’à ce que cet échange s’arrête dans le XIXème siècle.
Les influences de cet échange sont toujours présentes dans notre vie quotidienne, peu importe nos origines, on emploie tous les jours des mots, des traditions, des ingrédients, et des matières primaires qui vont commencer être connus, appréciés et conservés à partir du moment que tous les continents commencent avoir des contacts fréquents.

VISITES A FAIRE

Musée du Rempart de San Diego à Acapulco. Le gouvernement colonial a fait construire un rempart pour la protection du port d’Acapulco de l’attaque des pirates, dans ce bâtiment a été installée une collection très intéressante à propos du commerce, de l’échange de marchandises et des attaques pirates. Si vous allez à Acapulco, ne laissez pas passer l’opportunité de faire cette visite. http://www.fuertedesandiego.inah.gob.mx/
Musée National de la Vice-royauté. Dans un bâtiment baroque superbe, on peut trouver une collection historique magnifique, de l’époque coloniale, il y a des peintures, des sculptures et une collection d’images religieuses d’ivoire avec des traits complètement asiatiques. Vous pouvez faire une visite virtuelle sur le site du musée.  http://www.virreinato.inah.gob.mx/
BIBLIOGRAPHIE ET SOURCES ELECTRONIQUES.
• RUEDA Smithers, Salvador. « La Nao de la China Riqueza a Contracorriente », dans Arqueología Mexicana 33.

Martha Cureño
cureno70@hotmail.com

sábado, 1 de octubre de 2011

LE METRO A MEXICO


La meilleure manière d’aller d’un point à l’autre de la ville est sans doute le métro. Les avantages sont qu’il est très rapide, très propre, le réseau couvre toute la ville et le prix du voyage est de seulement trois pesos (l’équivalent de .20 de Euro) !
Bien sûr, il y a aussi quelques inconvénients. Si vous pouvez, évitez de voyager entre 5h00 et 10h00 ainsi que de 18h00 à 21h00…il y a un monde fou ! Ce sont les heures de pointe, à ce moment-là, une partie du métro est réservé uniquement pour les femmes et les enfants. Il faut juste savoir que le métro transporte 4,2 millions de passagers par jour. Les week-ends il y a moins de monde que voyage et les dimanches il est même possible de voyager avec des vélos.


Le métro c’est un monde à part. On peut tout trouver là-dedans. Il y a des musiciens, des clowns, des vendeurs qui proposent toute sorte de marchandises, mais les plus fréquentes sont les bonbons, les copies de CD et les livres.
Pendant le voyage, on peut aussi prendre un moment pour la culture. Dans les stations et dans les correspondances, il y a des peintures murales extraordinaires, des expositions temporaires ou permanentes qui abordent différentes sujets, comme par exemple, un tunnel dédié à la science (M  La Raza), une collection de copies de peintures et de sculptures préhispaniques (M Bella Artes), une exposition à propos des différents métros dans le monde ( M Auditorio), des maquettes qui présentent la ville de Mexico dans les différentes époques (M Zocalo), un bâtiment aztèque trouvé pendant la construction de la station Pino Suarez et une succession interminable de maisons d’édition qui sont installées entre la station Zocalo et Pino Suarez qui vous proposent tous les livres que vous pouvez imaginer.

Quelques visites intéressantes à faire, de facile accès en métro sont :
La Zona Rosa et l’Avenue des Insurgées. C’est un quartier plein de restaurants et boutiques, avec des terrasses et des rues piétonnes (M Insurgentes).
Le Centre Historique. Un des endroits dans lesquels vous allez trouver plus des choses à visiter c’est sans doute le cœur de la ville. Ici vous pouvez trouver : Le Palais des Beaux-Arts, La Tour Latino-américaine, Le Musée Franz Mayer, Le Palais des carreaux de faïence, La Poste, Le Musée Nationale d’Art, La Cathédrale,  Le Palais National, Le Temple Majeur, entre une liste énorme d’autres visites à faire (M Zocalo, Bellas Artes)
Le Musée Nationale d’Anthropologie, l’Auditorium et le Bois de Chapultepec. Une autre zone pleine de choses à découvrir.  On ne peut pas laisser la ville sans avoir dédié au moins une demie journée a la visite du Musée d’Anthropologie, a côté, il y a aussi le Zoo, le Musée d’Art Moderne, le Château de Chapultepec et plein d’autres musées et expositions extérieures.

Martha Cureño
cureno70@hotmail.com

lunes, 26 de septiembre de 2011

LA VILLE DE MEXICO 2 Elle est aussi bleu et verte.


La ville de Mexico est une cuvette entourée de collines, montagnes et volcans. Elle se trouve au milieu d’une chaine volcanique appelé Axe Neovolcanique, qui commence dans le Pacifique et qui termine dans le Golfe du Mexique. Les parties bases de la cuvette font 2240 msnm.
Les élévations qui délimitent la ville dans le nord et dans l’orient, ne surpassent pas le 3000 mètres, par contre, les élévations les plus importantes du pays appartiennent à l’Axe Neovolcanique. Il y a deux de ces volcans qui dominent le paysage de la ville, l’Iztaccihuatl (la femme endormie), qui fait 5,523 msnm et le Popocatepetl (la montagne qui fume), avec 5,500 msnm et a une distance de 55 km de la ville de Mexico. Le Popocatepetl a une activité constante, qui nous permet parfois de voir la fumée en train de sortir.

Volcan Popocatepetl, en train de fumer.



A cause de l’altitude de la ville et des montagnes qui l’entourent, une bonne partie de la végétation que nous pouvons apprécier appartienne à la famille des conifères.
A l’origine, une bonne partie de la ville était recouverte d’eau. Il y avait des lacs intérieurs d’eau douce, d’eau saumâtre et des marais. L’image nous montre les lacs qui existaient au XVIème siècle.

Ville de Mexico avant la conquête espagnole.
En ce moment, dans la partie entourée en vert et marqué avec une petite étoile, qui s’appelle « Tenochtitlan » habitaient les aztèques[i].
Les aztèques sont arrivées s’installer en 1325 dans un petit îlot. Ils ne disposaient pas de beaucoup d’espace pour la fondation d’une ville, pour cette raison ils commencent gagner de la place au lac, à travers la construction de petites îles artificielles appelez « chinampas ».
Dans les terres agricoles il faut attendre  l’eau de pluie, ou bien, créer des systèmes d’irrigation.
Avec les chinampas l’eau était assurée en permanence et elles ont été utilisées non pas seulement comme base pour construire des maisons, mais aussi, pour la production des aliments. Elles étaient disposées à côté de canaux navigués par des petites embarcations qui transportaient toute sorte de marchandises.
La vie en proximité d’un lac a beaucoup des avantages. A part les Aztèques il y a eu d’autres groupes qui se sont installés bien avant dans ce qu’on appelle actuellement la ville de Mexico. L’eau permet le développement de toutes les espèces vivantes, et les anciens mexicains ont su profiter de toute cette diversité.

Ville de Mexico Tenochtitlan.
A l’arrivée des espagnols dans la ville, au XVIème siècle, le lac avait déjà reçu une énorme quantité d’adaptations par rapport au petit îlot trouvé par les Aztèques, et il y avait moins de deux cents ans de distance. Dans cette courte période de temps, une ville très complexe s’était construite.
Il y avait des places cérémonielles, des écoles spécialisées, des bâtiments religieux et d’habitation, des énormes chaussées qui communiquaient avec la terre ferme, des séparations d’eau artificielles pour éviter mélange de l’eau douce et l’eau saumâtre.
C’est vraiment dommage que dans cette ancienne ville l’eau du lac a été totalement dessèche. Maintenant on peut trouver dans ce même espace le centre historique de la ville de Mexico. Heureusement, pour ceux qui veulent vivre l’expérience de cette vie lacustre, on peut encore visiter d’autres zones dans la ville même, qui conservent cette tradition.

Ville de Mexico actuellement.


Une des options les plus traditionnelles et qui appartienne aux sites patrimoine de l’humanité classés par l’UNESCO, depuis 1987, est le lac de Xochimilco. Il se trouve au sud, dans la ville même. Xochimilco conserve son nom en langue nahuatl (langue parlé par les aztèques), dont la traduction serait « l’endroit des plantations de fleurs », le nom d’origine est totalement actuel, parce que Xochimilco est l’endroit dans la ville dans lequel on produit la plupart de fleurs et de végétaux qu’on consomme dans différents marchés de Mexico. De la même manière que les anciens habitants de la ville de Mexico-Tenochtitlan voyageaient dans des barques à travers des canaux formés par les îles artificielles appelés « chinampas », chargés de marchandises, on voit les barques de Xochimilco transporter des locaux, des aliments, des fleurs et aussi des touristes soit mexicains, soit étrangers qui se promènent au son de la musique locale.
LES MARIACHIS.
Les barques touristiques décorées en couleurs très vifs, sont connues comme « trajineras ». On négocie la promenade par heure et on peut acheter, avec la barque en mouvement, des couvertures, des bijoux, des boissons, des aliments préparés ou bien, faire venir un groupe de musique qui peut vous accompagner pendant votre promenade, au son de vos morceaux favoris. Avant ou après les trajineras, il faut réserver un peu de temps pour les achats dans le marché artisanal et pour manger des tacos et des sucreries traditionnelles, qui sont vraiment délicieux !

Le type de visiteurs de Xochimilco change en fonction de l’heure et du jour de la semaine. Les touristes viennent normalement dans la journée pour profiter d’une promenade ensoleillée, les weekends c’est le moment des familles mexicaines et les soirs il y a des étudiants qui viennent faire la fête avec des amis.
Une autre visite obligée dans la ville est le Bois de Chapultepec, le bois urbain le plus grand de l’Amérique Latine, dans une extension de 686 hectares.
Parmi les points d’intérêt, dans le bois il y a des musées (d’art, d’histoire, de sciences naturelles, d’anthropologie, de technologie, etc.), un zoo, un jardin botanique, des zones sportives, des zones réservées aux enfants et aux personnes âgées, des sculptures, des fontaines, des restaurants, un château…et quatre lacs.

VUE AERIENNE DU CHATEAU ET DES LACS.


Les lacs de Chapultepec, à différence de ceux de Xochimilco, ont été construits par l’initiative du gouvernement à partir du XXème siècle. Les deux premiers entre 1903 et 1911 et les deux autres de 1960 à 1964. Dans un premier moment, l’eau arrivée dans les lacs de manière naturelle, maintenant, il est nécessaire de pomper l’eau pour les conserver. L’activité la plus populaire dans les lacs est de louer des petites embarcations pour ramer entre des canards et des cygnes, mais on peut faire d’autres activités plus raffinées, comme manger dans un des restaurants qui voient sur le lac ou assister aux saisons du ballet « Le lac des cygnes » de Tchaïkovski, qui se présentent tous les ans.

On a parlé de deux endroits vraiment remarquables, mais il ne faut pas croire qu’ils sont les seuls. Dans la ville il y a plein d’autres endroits verts et bleus d’une grande valeur écologique. La ville de Mexico, n’est pas grise, elle est pleine de couleurs.
Martha Cureño
cureno70@hotmail.com










[i] Je suis en train d’utiliser le mot « Aztèque », parce que c’est le plus connu, en réalité ce peuple s’appelle Mexica, et le nom Aztèque commence être employé pour faire allusion à la région de laquelle ils sortent, pour aller à la recherche d’une terre promise par le dieu Huitzilopochtli, sa divinité principale. Ils cherchaient un endroit dans lequel un aigle serait en train d’avaler un serpent sur un cactus. Ils ont trouvé la terre promise dans un petit ilot au milieu du lac de Texcoco et c’est dans cet endroit dans lequel ils commencent construire la ville qui va s’appeler à partir de son arrivée Mexico-Tenochtitlan.




domingo, 25 de septiembre de 2011

LA VILLE DE MEXICO 1


Qu’est-ce que vous imaginez quand quelqu’un vous parle de la  de la capitale du Mexique? Probablement : surpopulation, insécurité et pollution remplacent tous les autres mots possibles. C’est vrai qu’on est bien nombreux, qu’il y a des incidents comme dans toutes les villes du monde et c’est vrai aussi que les montagnes qui nous entourent ne permettent pas que les émissions des voitures et des usines sortent facilement. Cependant, il y a des choses que probablement vous ne connaissez pas.
La ville de Mexico possède des contrastes hallucinants. Sur le point de vu temporaire on possède des bâtiments qui datent de l’époque préhispanique et d’autres qui pourraient être compares aves le plus moderne de n’importe quelle grande ville, en passant par des quartiers coloniaux qui conservent le charme du bois, du fer forgé et des couleurs d’époque. L’écart entre les riches et les pauvres est aussi impressionnant, il faut le voir pour le croire. A l’intérieur de la ville il y a, du béton, des métaux, des pierres volcaniques, mais vous n’avez pas la moindre idée de la quantité de zones vertes et de lacs qu’on a dans les différents quartiers de la ville, et tout autour, le paysage formé par nos montagnes est d’une beauté majestueuse.
Mais le véritable point fort de cette ville contrastante est son esprit. Il nous entoure à travers les différentes idéologies, à travers des traditions qui sont venues de partout, dans toutes les époques et n’ont jamais voulu partir. Cet esprit nous parle à travers les pierres ; les pierres des bâtiments anciens et modernes, les mêmes pierres qu’ont été utilisées a plusieurs reprises par les indiens, par les espagnols et par le résultat de la combinaison des races qui conforme le Mexique actuel. Et ce même esprit écrit, dessine, chante, danse …dans les théâtres, dans les rues, dans le métro.

Martha Cureño
cureno70@hotmail.com

sábado, 24 de septiembre de 2011

CE QUOI LE MEXIQUE ?

Le Mexique est un pays fascinant. Il possède toute sorte de trésors, quelques-uns cachés et d’autres bien visibles mais difficiles à expliquer par fois.
La magie de notre pays vient sans aucun doute du mélange. A travers le temps on a eu des combinaisons ethniques et culturelles qui se sont développés dans des  environnements divers.
Nous ne sommes pas seulement des indiens ou des espagnols. Dans notre territoire on a reçue toute sorte de nationalités : des africains, des asiatiques, des européens, etc.
 Les traditions culturelles qui arrivent à se fondre ne viennent pas de deux sources uniques comme on pourrait imaginer. Les traditions qui se sont développées avant l’arrivée de la conquête espagnole étaient d’une complexité et d’une diversité étonnante.
De l’autre côté, l’héritage européen qui nous est venu à travers l’Espagne était enrichi énormément par la tradition culturelle du monde arabe qui, grâce à sa vocation de commerçants, avait pu garder des traditions venues de partout, quelques-unes oubliés déjà en Europe et d’autres complètements inconnues dans ce continent.   
La conquête espagnole termine avec une période d’isolement qui avait commencé il y a dix mil ans, au moment que la dernière glaciation nous avait laissé complétement séparés des autres continents. Bien que dans le nord il y a des vestiges des visiteurs nordiques, on ne peut pas comparer les conséquences de ces contacts  avec l’échange transformateur qui se déclenche à partir du XVIème siècle. Et à partir de ce moment, les variantes ne cessent pas de s’incorporer.
Le XVIème siècle ouvre deux portes principales d’échange. Celle de l’Europe, qu’on a déjà mentionnée et celle de l’Asie. Pendant trois siècles, notre pays était le point intermédiaire d’une route de commerce de première importance entre l’Europe et l’Asie. Des produits et des animaux inconnus dans notre continent commencent être de plus en plus fréquents, on peut donner une liste interminable d’exemples parmi lesquels on peut mentionner le blé, le riz, la canne à sucre, les ananas, l’huile d’olive, la cannelle, les chiens, les chats, les porcs, les vaches, la soie, etc. En même temps, des produits originaires de notre continent se distribuent partout dans le monde. Quelques exemples sont : les tomates, les pommes de terre, les haricots, les piments, les avocats, les dindes, la vanille, le maïs, le cacao, les différents types d’agaves et de cactées, etc.
Pendant beaucoup d’années, notre modèle à suivre nous est venu de l’Europe. On prenait des éléments venus de ces terres éloignées et on les assimilait pour les récréer à partir de notre essence métisse.
En même temps, dans un territoire plus au nord, une autre culture était en train de se développer.  Pendant des années son influence n’a pas était aussi puissante que celle qu’on recevait de l’autre côté de l’océan. Aujourd´hui les Etats Unis d’Amérique sont d’un coté une nouvelle source d’influences et de l’autre, une zone qui reçoit toutes nos traditions a traves les millions d’immigrants mexicains qui s’y sont installées.
Un autre élément à prendre en considération est, sans doute, l’environnement. Nous avons des sommets recouverts de neige en permanence, mais aussi des bois de conifères, des forêts tropicales, des forêts basses, des plages, des desserts, des rivières, des lacs, des cenotes…il y a de tout.  Notre pays est parmi les 12 les plus diverses du monde, dans lequel habitent du 60 au 70 pourcent de la biodiversité totale de la planète.
On est là. On vous attend. Venez faire la découverte de notre pays à travers notre site ou, encore mieux. Venez nous visiter sur place. Découvrez l’âme du Mexique et gardez-la, á jamais dans votre cœur.
Martha Cureño.
cureno70@hotmail.com